La connaissance rend libre.
Souhaitant que ces outils puissent vous aider, bonne visite.
Outils
Ton Corps.
Quand tu as mal quelque part, c’est ton corps qui exprime à ta place.
Il te rend ce service, alors soit en gratitude pour cette douleur qu’il accepte de porter.
Il manifeste ce que tu n’arrives pas encore à exprimer, à dire, à ressentir, à vivre.
Emmanuel
Sensibilité.
Nous confondons très souvent le fait d’être sensible et le manque d’estime de soi.
J’entends souvent : « je suis sensible, et ça fait mal ».
Lorsqu’on nous fait une remarque désobligeante, ou un reproche, c’est le manque d’amour de soi qui nous empêche de prendre le recul nécessaire. Alors on prend à coeur la réflexion qui nous est faite, on « prend pour soi ». Avec plus d’estime de soi, nous intégrons nos qualités et nos défauts. Nous en sommes conscient. Ainsi lorsque quelqu’un nous fait une réflexion, au lieu de le prendre en plein coeur, nous nous disons « oui il a raison sur ce point », « non je ne ressens pas cela », ou encore « je ne suis pas d’accord sur ce point ». Nous connaissons notre Valeur, donc nous souffrons moins, même en étant sensible !
Plus besoin de confondre sensibilité et estime de soi.
Emmanuel
Perfectionnisme.
Le perfectionnisme est l’absence de limites.
On en veut « encore plus » car ce n’est jamais assez, jamais satisfaisant. Nous pensons bien-sûr que ce n’est pas satisfaisant pour nous-même, mais cette manière de fonctionner a probablement été engrammée à une époque où notre souhait était simplement de répondre à l’attente de nos parents, dans le but d’avoir leur amour / attention. Le problème est que les attentes des parents ne sont pas forcément définies. Elles sont projetées par l’enfant, donc infinies. Il n’y a donc plus de limite jusqu’à laquelle aller pour combler l’attente.
Qui nous a donné l’impression que nous n’en faisions pas assez ?
Qui nous a donné l’impression que nous n’étions pas assez ?
Qui nous a laissé comprendre que nous pouvions en faire plus ?
Qui ne nous a pas assez mis de limites ?
Le perfectionnisme est également lié à la blessure d’injustice. La personne agit de telle manière à ce que tout soit « juste », pour que tout soit parfait. Mais bien souvent pour arriver à cet état de perfection (c’est à dire que les attentes « sans limites / infinies » soient comblées), la personne fait sauter ses propres limites et se perd dans des considérations qui ne sont plus tout à fait justes pour elle… Joli paradoxe.
Par qui nous aurions aimé avoir plus de reconnaissance de notre individualité ?
Emmanuel
Amour.
On peut ne voir que la souffrance ou bien
voir l’Amour que fait jaillir cette souffrance.
Emmanuel
Tristesse et Amour.
Lorsqu’on pleure pour quelqu’un, on se sent triste, donc c’est de la tristesse. Oui mais, c’est aussi de l’Amour. C’est tout cet Amour qu’on ressent pour la personne, tout cet Amour qui est là en nous. Lorsqu’on regarde un film triste, on pleure bien d’Amour. Lorsqu’on nous manque de respect, nous nous sentons en colère car atteint dans notre intégrité. C’est parce que nous ne sommes pas en paix avec nous-mêmes. En réalité nous nous manquons à nous-même, et nous nous manquons à nous-mêmes car profondément, quelque part, nous nous aimons déjà…
C’est comme si la souffrance contrastait l’Amour, pour qu’on le voit bien, qu’on le ressente bien, et qu’on fasse le choix de l’Amour.
Emmanuel
Reconnaitre sa souffrance.
La reconnaissance de notre souffrance est la première étape vers notre guérison. C’est d’ailleurs la première des 4 Nobles Vérités que Bouddha enseigne.
Lorsqu’on n’a pas été reconnu dans notre souffrance, l’injustice se crée et nous empêche d’en sortir. De la même manière, lorsque nous ne reconnaissons pas notre propre souffrance, aucun processus de libération peut être réellement enclenché. Reconnaitre sa souffrance, c’est se reconnaitre soi.
Ainsi il est essentiel d’accepter ce qu’on a vécu pour transformer l’évènement et être à nouveau en paix : « Oui, j’accepte d’avoir souffert de cette situation ».
Ainsi je vous invite à passer en revue tous les évènements difficiles de vos vies, et de faire un point pour chacun d’eux : ai-je vraiment accepté ou suis-je encore en conflit avec cet évènement ?
Emmanuel
Les bonnes questions.
Parfois nous vivons des situations qui entrainent en nous des ressentis contradictoires.
Par exemple, se sentir amoureux de quelqu’un mais vivre un quotidien difficile ou avoir des projets de vie très différents, ou bien avoir une opportunité d’emploi, de déménagement… À chaque choix difficile ou important, il n’est pas facile de suivre son coeur, nous doutons.
Voici une série de questions à se poser pour y voir plus clair, et mieux discerner ce qui vient du Coeur et ce qui vient des peurs :
« Qu’est-ce que je me souhaite ? »
« Est-ce que je fais ce choix par Amour ou par peur ? »
« Si je fais ce choix, est-ce que je vais regretter de ne pas vivre l’autre ? »
Emmanuel
Oui ou Non.
Nous sommes là pour expérimenter, c’est à dire se mesurer à toute sorte d’évènements avec nos sens.
Ceux-ci se présentent à nous pour faire évoluer notre état intérieur, et aller vers plus de conscience et d’Amour.
Lorsqu’un évènement survient, nous avons 2 choix intérieurs possibles : accepter (dire Oui) ou refuser (dire Non). Il n’est pas simple de se laisser traverser par l’expérience lorsqu’elle est désagréable, mais l’accepter nous permettra de passer à l’étape suivante, et de ne pas attirer en boucle la même expérience. Si nous refusons l’événement, nous entrons dans le conflit intérieur (colère, injustice, tristesse qui dure dans le temps, programmations et schémas de comportement…), et la Vie nous resservira la même expérience plus tard sous une autre forme, car celle-ci n’est pas réglée.
Ceci peut être transposé à tout ce que nous vivons : accepter d’être sur Terre, d’être un garçon ou une fille, d’avoir ce corps, d’avoir les parents qu’on a, d’avoir subi des violences, de l’abandon, qu’un proche soit parti…
Je nous souhaite d’accepter nos expériences afin d’être en paix ✨
Emmanuel
Sens.
Nous prenons le problème à l’envers :
« Si les autres m’aiment, c’est que je suis digne d’être aimé, alors je peux m’aimer », au lieu de « J’aime ce que je suis, avec mes qualités et mes défauts, donc les autres peuvent m’aimer pour ce que je suis ».
Emmanuel
Communication Non Violente
Bien souvent nous avons peur de nous exprimer, car nous avons peur du conflit, car peur de perdre l’autre. Or, dire les choses pourrait résoudre la plupart de nos conflits relationnels. Si nous nous exprimons brutalement, l’autre se met en réaction pour se protéger et le conflit démarre. Suivez les étapes décrites ci-contre pour apprendre à communiquer avec votre coeur, exprimer votre émotion et votre besoin. Ces outils vous permettront de vous sentir accueillis.
Sauveur, Sécurité.
Pour protéger l’autre, on cache parfois certaines choses. Cela peut venir d’un élan du coeur, mais il y a toujours derrière aussi une peur du conflit, une peur de décevoir, qui est liée à la peur de perdre. Alors on porte la chose, et on crée en nous la culpabilité de ne pas avoir exprimé la vérité. Et puis un jour tout ça explose, car l’Univers continue inexorablement son travail d’Équilibrage.
Il faut prendre conscience du fait que lorsqu’on veut protéger l’autre, pour le « sécuriser » ou « sécuriser le clan », on lui retire la possibilité d’être autonome. On essaye de le sauver de quelque chose qu’il ne nous a pas forcément demandé, mais cela devient naturel pour lui avec le temps. Nous n’avons plus le temps de nous occuper de nous-même, et nous tombons dans la spirale « négative ». De plus, si nous portons tout et qu’il nous arrive quelque chose, alors le clan n’est plus en sécurité. Ainsi, tout porter sur ses épaules insécurise l’ensemble.
Si on remet à l’autre sa propre responsabilité, il peut à nouveau s’autonomiser, nous sommes libre d’avancer nous aussi, et le clan est réellement en sécurité.
Emmanuel
Jugement.
Remarquez que ceux qui ont peur d’être jugé sont ceux qui jugent les autres. Même s’ils ne le montrent pas ou n’expriment pas leur jugement, ils scrutent, analysent. Si vous avez peur d’être jugé, vous jugez donc probablement les autres.
Analysez maintenant ce qui se passe en vous lorsque vous jugez l’autre : vous le placez au dessus de vous, soit parce que vous l’imaginez plus intelligent, plus beau, plus riche… vous le voyez à travers votre propre filtre. En réalité vous vous dévalorisez, vous ne vous sentez pas à égalité. Alors vous analysez, pour savoir si vous êtes acceptable vis-à-vis de cette personne. Et si vous ne vous sentez pas acceptable, vous aurez tendance à vouloir dévaloriser l’autre afin de vous conforter. Ceci crée un levier pour augmenter temporairement votre estime de vous-même.
Si vous sentez que quelqu’un vous juge, il se passe le même processus en lui : il vous place au dessus de lui et tente de se réconforter.
Prenez conscience du fait que les personnes avec lesquelles vous êtes mal à l’aise sont peut-être celles desquelles émanent ce jugement. C’est comme si 2 personnes en manque de confiance créaient une distorsion dans leur relation (même éphémère, par exemple avec quelqu’un assis en face de vous dans un transport en commun). La dévalorisation de chacun va créer le besoin d’analyser l’autre. Chacun se sentira alors mal à l’aise et rejeté.
Dès lors que vous vous accepterez vous-même tel(le) que vous êtes, vous n’aurez plus besoin d’analyser l’autre et pourrez entrer plus facilement en relation.
Emmanuel
Propreté.
Entre 2 et 4 ans, l’enfant se confronte à « la propreté ». Parfois celui-ci refuse d’aller aux toilettes, il se retient.
On lui fait comprendre que ce qui sort de lui est « sale ». L’enfant se sent alors lui-même sale, moins aimable, moins attirant. La culpabilité fait son apparition dans le même temps (activée ou réactivée), et entraine une perte d’estime de soi avec différentes blessures comme l’humiliation, la peur du rejet et de l’abandon. Des comportements de régulation vont alors se mettre en place pour continuer à « attirer l’Amour des parents ». L’enfant souhaite symboliquement « retenir » l’amour de ses parents.
Libérer cette phase pour revenir à un sentiment de sécurité dans ses relations et à son innocence d’enfant permettra donc de se lâcher…
Je vous invite à ressentir si vous vous sentez « propre et bon » ou « indigne et sale ».
Emmanuel